Château de Mégrine : La splendeur du passé

Notre pays est riche de nombreux châteaux et palaces qui n’ont rien à envier aux édifices européens. Suivez-nous le temps d’une escapade à Mégrine.

Le bâtiment le plus imposant de ce faubourg Tunisois et sans conteste le palais de Mégrine. La construction de l’édifice semble datée du milieu du XIXe siècle. Il s’agissait d’une villa construite sur une colline du domaine.

Le premier habitant connu est Lorenzo Mintuf , un maltais de Tunisie.

À sa mort, son fils aîné Giuseppe hérite de la propriété qu’il la vend à son tour à deux français Adolphe Bontoux et Arthur Brölemann.

Dès 1898, ce dernier se désengage de la société, le domaine et la villa passent en majorité aux mains de la famille de Bontoux.

Devenu actionnaire majoritaire et mandataire du domaine en 1901, le comte Foy séjourne régulièrement à la villa. Aristocrate, il entreprend d’importants travaux d’embellissement et de modernisation de la villa jusqu’aux années 20 et y fait construire des écuries et une piscine octogonale sur une terrasse en roche naturelle.

Cette luxueuse demeure construite en rez-de-chaussée dans le style mauresque est entourée de vérandas, de galeries, de colonnades en marbre blanc et de terrasses.

Les fresques Kallaline, les fontaines andalouses, les plafonds à caissons en bois peint, la cour d’honneur, les jardins, mais aussi l’électricité, le téléphone et le chauffage électrique ont fait de cette villa un château.

Le corps de la résidence est composé de dix pièces vastes, pavées de marbre et de mosaïques. Les murs sont revêtus de céramiques hispanique ornés de boiseries sculptées. On y trouve aussi deux salles de bains.

Le corps de logis principal comprend dix pièces vastes, pavées de marbre et de mosaïques. Les murs sont revêtus de céramiques hispano-mauresques, ornées de plafonds à caissons, de boiseries sculptées, de fontaines et de colonnes anciennes. Il comprend aussi deux salles de bains.

Un bâtiment annexe renferme trois chambres et un salon d’été de style tunisien. Il est séparé du bâtiment principal par une cour de marbre agrémentée de vasques et de miroirs d’eau.

Les communs comportent sept chambres et une lingerie. Le château est doté d’un garage, de caves et de buanderies.

Le parc Monceau, s’étendant sur environ trois hectares, clos de murs et complanté d’essences rustiques et d’orangers, entoure le château. Il est loti dans les années 1930.

Vendu à l’État en 1927, ce palais abrite partiellement L’école primaire de Mégrine Coteaux.

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