Lorsqu’il s’agit de choisir entre acheter ou louer, l’achat d’un bien immobilier est généralement favorisé, car certains considèrent que la location équivaut à une dépense futile, tandis que l’achat est perçu comme un investissement judicieux. Cependant, il est important de noter que la réponse à cette question est bien plus complexe que cette approche simpliste. Il s’agit plutôt de déterminer ce qui convient le mieux à chaque individu.

Louer ou acquérir : quelle est la différence ?

Location mensuelle : 

Propriétaire : 

Vous réalisez des paiements hypothécaires comprenant à la fois les intérêts et le capital, et généralement, les prêts immobiliers sont remboursés sur une période pouvant s’étendre jusqu’à 25 ans. Une fois cette période écoulée, vous avez totalement remboursé votre prêt et vous devenez le propriétaire du bien immobilier.

Locataire : 

Vous effectuez un paiement mensuel, appelé loyer, au propriétaire pour l’occupation d’un espace, et cet argent couvre l’ensemble des dépenses liées à la location, y compris les coûts de réparation et d’entretien. De plus, il est courant que ce loyer augmente après un certain laps de temps.

Intérêts hypothécaires 

Propriétaire : 

 Si les taux d’intérêt baissent, vous avez la possibilité de refinancer votre prêt initial et de réduire le paiement de votre maison, et dans certains cas, vous pouvez également déduire les intérêts sur vos impôts chaque année.

Locataire :  

Puisqu’il n’y a pas de prêt, vous ne pouvez pas « refinancer » votre loyer et le loyer n’est pas une dépense déductible de vos impôts sur le revenu.

Impôts fonciers

Propriétaire : 

Lors de l’acquisition d’un bien immobilier, que ce soit un logement neuf ou ancien, certaines taxes sont inévitables.

Pour un logement neuf : 

Taxes dans le neuf *(achat auprès d’un promoteur agréé)

  – 200 000 DT : 1% de la valeur TTC du bien (taxe de la conservation de propriété foncière dit « CPF »)
  – 200  et < 500000 DT : 1% de la valeur TTC (taxe « CPF » )  + 3% sur la valeur du bien comprise entre 200 et 500 000 DT
  – 500 000 DT et <750 000 DT : 1% de la valeur TTC (taxe « CPF » )  + 3% sur la valeur du bien comprise entre 200 000 DT et 750 000 DT + 2% sur la valeur totale du bien depuis le premier Dt
  – 750 000 et <1 Million DT : 2% sur la valeur totale du bien depuis le premier DT
  – 1 million de DT : 4% sur la valeur totale du bien depuis le premier DT

*Les taxes sont calculées sur la valeur TTC du bien

 Taxes dans l’ancien (achat auprès d’un particulier)

  Les taxes sont calculées sur la valeur nette du bien (pas de TVA prévue par la loi pour les ventes entre particuliers)
  – à < 500 000 DT :  1 % (taxe « CPF ») sur la valeur du bien + 5% sur la valeur totale
  – 500 000 DT : 1 % (taxe « CPF ») sur la valeur du bien  + 5% sur la valeur comprise entre 0 et 500 000 DT + 2% sur la valeur totale dès le premier DT.

Locataire :  

Le locataire n’est pas amené à payer des impôts fonciers 

Mode de vie

Propriétaire : 

Si vous avez un attachement au quartier où vous résidez et que vous êtes prêt à vous engager pour une période de trois à cinq ans tout en maintenant une stabilité professionnelle, envisager l’achat d’une propriété pourrait être une option intéressante pour vous.

Locataire :

Si vous avez des aspirations à résider ailleurs, que la sécurité de l’emploi vous fait défaut, et que vous n’êtes pas enclin à vous engager pour un minimum de trois ans, la location pourrait être une option plus judicieuse à l’heure actuelle.

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