Palais du Bardo, Un écrin aux portes de la capitale

À seulement quelques kilomètres du centre-ville de Tunis, le palais de Bardo demeure l’un des édifices architecturaux les plus prestigieux et grandioses du pays converti en musée national depuis novembre 1882, ce musée de trois étages, abrite 34 salles et sept départements et abrite des collections inédites de valeurs inestimables y compris la plus importante collection de mosaïques romaines dans le monde.
Ce bâtiment qui domine une vaste esplanade du Bardo est considéré comme le second musée le plus important du continent après celui de l’Egypte par le biais de la richesse de sa collection millénaires et portait le nom du musée Alaoui et prend la dénomination du  musée du Bardo juste après l’indépendance ; Selon l’historien tunisien Paul Sebag, le palais a été construit sur le modèle des résidences princières de l’Andalousie musulmane, avec l’aide d’artistes venus de l’Ibérie.
Le palais a été témoin de plusieurs rénovations et extensions durant la période beylicale où il a vu naître une mosquée, des grandes salles, une salle de justice et une autre pour les audiences beylicales.
Construit par des architectes tunisiens dans un faubourg de Tunis, le nom bardo tient en effet son nom du mot espagnol ‘Prado’ qui signifie pré et que le locaux prononçait ‘Brado’ puis devenu Bardo. Le Grand Palais, jadis, était la résidence du Bey et à l’instar du palais de la Kabsah, cet édifice illustrait le sommet de la gloire que la période du règne du bey à atteint architecturale et artistique et surtout l’aspect éclectique de l’art à cette époque là influencé par différents courants artistiques : andalous, asiatique, turc et européen.
Actuellement, le bâtiment est partagé entre  le musée du Bardo pour le Grand et le Petit Palais et le bâtiment adjacent, qui comporte les anciennes salles du trône et de la justice, abrite le siège de l’Assemblée des représentants du peuple auquel on accède par le monumental escalier des lions. 

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